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Évaluation des facteurs de risques de troubles neuromusculosquelettiques dans une tâche simulée de découpe
Les troubles neuro-musculosquelettiques (TMS), représentent 87 % des affections professionnelles reconnues et des enjeux de santé et socio-économique majeurs dans les pays industrialisés (0,2 à 2 % du PIB selon les pays). Les facteurs organisationnels, comme la parcellisation, l’appauvrissement de l...
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Published in: | Neurophysiologie clinique 2018-12, Vol.48 (6), p.326-326 |
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Format: | Article |
Language: | fre |
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Summary: | Les troubles neuro-musculosquelettiques (TMS), représentent 87 % des affections professionnelles reconnues et des enjeux de santé et socio-économique majeurs dans les pays industrialisés (0,2 à 2 % du PIB selon les pays). Les facteurs organisationnels, comme la parcellisation, l’appauvrissement de la tâche et la dépendance organisationnelle sont à l’origine des modalités de sollicitation biomécanique favorisant la survenue des TMS. Dans le cadre d’une démarche ergonomique de prévention, l’institut d’ingénierie de la santé (2IS) a développé une expertise concernant la caractérisation des facteurs de risque biomécaniques liés à l’environnement professionnel. Pour une étude de recherche et développement, nous avons évalué l’impact d’un nouveau dispositif mécanique (démultiplication par crémaillère d’un outil à main) sur les facteurs de risque de TMS du membre supérieur lors d’une tâche simulée de découpe de tore en acier.
Notre plateforme technologique permet d’enregistrer des signaux électrophysiologiques d’activation musculaire, d’amplitude articulaire, de vitesse et d’accélération du mouvement. L’analyse des explorations permet ensuite de caractériser les paramètres d’intensité et temporels de l’astreinte musculo-squelettique.
Le prototype permet une diminution significative de la durée de coupe (−16 %) et du niveau d’activation des fléchisseurs communs poignet–main–doigts (46 % vs 42 % EMGmax). L’index énergétique d’activation musculaire, qui caractérise l’astreinte, est réduit de 48 % pour ce groupe musculaire. Le prototype permet également de réduire (−14 %) le temps passé en dehors de la zone neutre du poignet (0–30°).
Le développement de la plate-forme et des dispositifs technologiques ambulatoires dédiés à l’exploration des environnements et des astreintes biomécaniques et neurophysiologiques représente une opportunité pour étudier, en situation réelle ou en laboratoire, les facteurs de risque de TMS. |
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ISSN: | 0987-7053 1769-7131 |
DOI: | 10.1016/j.neucli.2018.10.040 |