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NÉORÉALISME À L'IRANIENNE
En 1967, Kamran Shirdel, touché par un fait divers publié dans la presse, part dans le nord de l'Iran pour tourner La nuit où il pleuvait : un jeune garçon prétend avoir arrêté un train de voyageurs la nuit, près d'un village, en mettant le feu à sa veste, afin d'éviter la catastrophe...
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Published in: | Positif (Paris : 1952) 2013-07 (629/630), p.69 |
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Format: | Magazinearticle |
Language: | fre |
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Summary: | En 1967, Kamran Shirdel, touché par un fait divers publié dans la presse, part dans le nord de l'Iran pour tourner La nuit où il pleuvait : un jeune garçon prétend avoir arrêté un train de voyageurs la nuit, près d'un village, en mettant le feu à sa veste, afin d'éviter la catastrophe qui l'attendait un kilomètre plus loin, un pont de chemin de fer s'étant écroulé à la suite d'inondations ! Le filmage en temps réel, auquel Panahi tient pour raconter ses histoires, on le retrouve dans Le Miroir (1997) puis dans Hors jeu (Ours d'argent, Berlin 2006), où des jeunes filles essaient de pénétrer dans un stade de football, où l'accès leur est interdit. Un jour, on lui vole sa modeste voiture, son outil de travail (il conduit un taxi illégalement). On voit bien que, de près ou de loin, directement ou indirectement, consciemment ou non, des cinéastes iraniens marquants ont une dette envers le néoréalisme italien. * Page de gauche En haut, Où est la maison de mon ami ? d'Abbas Kiarostami Au centre, Un temps pour l'ivresse des chevaux de Bahman Ghobadi En bas, Les Enfants de Belle Ville d'Asghar Farhadi |
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ISSN: | 0048-4911 |