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Immanent anthropology: a comparative study of 'process' in contemporary France

This paper presents a comparative critique of the 'processual temporalities' which infuse both social-scientific theorizing and selected Western cultural practices. Through study of a public-private partnership which emerged from a biotechnology project devised for producing 'self-clo...

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Published in:The Journal of the Royal Anthropological Institute 2014-04, Vol.20 (Supp.1), p.33-51
Main Author: Hodges, Matt
Format: Article
Language:English
Subjects:
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Description
Summary:This paper presents a comparative critique of the 'processual temporalities' which infuse both social-scientific theorizing and selected Western cultural practices. Through study of a public-private partnership which emerged from a biotechnology project devised for producing 'self-cloning' maize for resource-poor farmers, I analyse how processual temporalities were central to re-gearing knowledge practices towards market-orientated solutions. In a study of characterizations of the 'state of flux' which affects life in a French peri-urban village, I explore how processualism is identified as a component of a metropolitan hegemony which villagers 'resist' through idealizing 'enduring temporalities' of cultural practice. Drawing on Arendt and Deleuze, I analyse processualism as a dominant contemporary chronotope, mediating and disciplining conflictive temporalities and practices, underwriting economic projects of deterritorialization and restructuring - whose idiom is also prominent in social-scientific paradigms. I substitute an 'immanent anthropology', which advocates a non-transcendental ontology of cultural practice and analysis - displacing anthropological analysis onto a polychrome temporal foundation. Le présent article présente une critique comparative des « temporalités processuelles » qui sous-tendent les théories socioscientifiques aussi bien que certaines pratiques culturelles occidentales. À travers l'étude d'un partenariat public-privé, dans le cadre d'un projet de biotechnologie destiné à produire du maïs « auto-clonant » pour les agriculteurs à faible niveau de ressources, j'analyse la manière dont les temporalités processuelles sont essentielles pour réorienter les pratiques de savoir vers des solutions orientées vers le marché. En étudiant les caractérisation de « l'état de flux » qui affecte la vie d'un village périurbain français, j'explore la manière dont le processualisme est identifié comme une composante de l'hégémonie métropolitaine, à laquelle les villageois « résistent » au travers de « temporalités durables » de la pratique culturelle. En m'inspirant d'Arendt et de Deleuze, j'analyse le processualisme comme un chronotope contemporain dominant, qui médie et discipline des temporalités et des pratiques en conflit et sous-tend les projets économiques de déterritorialisation et de restructuration, dont le langage domine aussi les paradigmes socioscientifiques. Je lui substitue une « anthropologie immanente », favorable à une ontologie
ISSN:1359-0987
1467-9655
DOI:10.1111/1467-9655.12092