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Antiplatelet therapy for primary prevention in diabetes

Aspirin is currently recommended by ADA (American Diabetes Association) for the diabetic patients over 40 years of age and without cardiovascular disease. This recommendation is at odds with drug approval for aspirin. The main explanation is the absence of appropriate trials assessing the usefulness...

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Published in:Diabetes & metabolism 2006-09, Vol.32, p.2S52-2S56
Main Authors: Ambrosi, P., Villani, P., Bouvenot, G.
Format: Article
Language:English
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Description
Summary:Aspirin is currently recommended by ADA (American Diabetes Association) for the diabetic patients over 40 years of age and without cardiovascular disease. This recommendation is at odds with drug approval for aspirin. The main explanation is the absence of appropriate trials assessing the usefulness of aspirin in such patients. Two assumptions, central to these guidelines are that diabetes is a coronary risk equivalent, and that aspirin benefit/risk ratio is similar in diabetic patients than in coronary disease patients. Unfortunately, vascular risk level is variable in diabetic patients. Patients with new onset diabetes have lower cardiovascular risk than patients with established cardiovascular disease. Smoking habits markedly increase the risk. Benefits may be lower in diabetic patients since aspirin resistance is common in these patients. Haemorrhagic risk may be higher since diabetes is a risk factor for haemorrhagic stroke. Awaiting trial evidence, aspirin therapy should be considered in diabetic patients with a very high risk, such as smokers, patients with long diabetes duration, or atherosclerotic plaques at echography. L’aspirine est recommandée par l’ADA (American Diabetes Association) chez les diabétiques de plus de 40 ans sans antécédents cardiovasculaires. Cette recommandation n’est pas cohérente avec les indications reconnues par les autorisations de mise sur le marché. La principale explication est l’absence d’essai clinique évaluant de manière adéquate l’intérêt de l’aspirine chez ces patients. Les deux postulats fondant cette recommandation sont d’une part que le diabétique a un risque vasculaire équivalent à celui du coronarien et d’autre part que le rapport bénéfice/risque de l’aspirine est le même chez le diabétique que chez le coronarien. Malheureusement, le risque vasculaire du diabétique est très variable. Les patients avec un diabète récent ont un risque cardiovasculaire plus bas que ceux avec une maladie cardiovasculaire avérée. Le tabagisme augmente considérablement le risque vasculaire. Le bénéfice de l’aspirine est peut-être moins important chez le diabétique, en raison d’une résistance à l’aspirine. Le risque hémorragique est peut-être plus élevé, puisque le diabète est un facteur de risque pour l’hémorragie cérébrale. Dans l’attente du résultat des essais cliniques en cours, il paraît raisonnable de limiter l’indication de l’aspirine aux diabétiques à très haut risque comme les fumeurs, les patients avec un diabète ancien ou
ISSN:1262-3636
1878-1780
DOI:10.1016/S1262-3636(06)70487-6