The Science Behind Imaginative Conceptualization/La science derrière la conceptualisation imaginative

• Published in: Canadian Interiors 2014-05, Vol.51 (3), p.S12
• Main Author: Smith, Leslie C
• Format: Article
• Language: fre
• Subjects: Architecture; Cognitive ability; Creativity; Design
• ISSN: 0008-3887; 1923-3329

Il appert que la créativité est stimulée par des environnements propices, selon le docteur Vartiatan du département de psychologie de l'Université de Toronto et coéditeur du livre Neuroscience of Creativity (2013). Il le précise: « Certaines personnes ont défendu que la meilleure façon d'encourager la créativité est de créer un environnement dans lequel elle peut évoluer. D'autres croient que la créativité peut être améliorée plus directement à travers des programmes d'entraînement cérébral.» Lorsqu'on lui demande de commenter l'idée que l'hémisphère gauche du cerveau représente la pensée linéaire de l'humain et que la partie droite se concentre aux domaine de l'imagination littérale, il précise que cette division est trop simpliste : «Les résonances magnétiques montrent qu'il n'y a pas une partie de notre cerveau qui travaille sur une chose en particulier. Il n'y a pas de processus unisensoriel.» De fait, lorsque nous regardons un objet, les rythmes du cerveau démontrent une activité qui prouve que les hémisphères de notre cerveau connectent également les mémoires sensorielles du toucher, du goût et de l'audition. Plus vous travaillez et plus vous étudiez une situation, le plus facilement les idées créatrices sont générées. En revanche, et souvent, ces moments « Eurêka! » viennent lorsque notre esprit n'est pas engagé, mais au repos. Ce principe, indiqué par les résonances magnétiques modernes, nous permet d'identifier les changements dans nos systèmes neuro-transmetteurs. Archimède a fameusement déclaré: «J'ai trouvé» lorsqu'il prenait un bain et qu'il comprenait enfin les fréquences de l'eau. Qui nous dira que cette idée ne lui est pas précisément venue au moment où il relaxait dans son bain?